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CoM SSA sur le Plan d’action pour l’accès à l’énergie durable et le climat (PAAEDC) est un cours

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  1. MODULE 1 : Définir le contexte
  2. Leçon 1.1 : Présentation de l’initiative CoM SSA
    2 Topics
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  3. Leçon 1.2 : Introduction au PAAEDC
    3 Topics
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  4. Leçon 1.3 : Changement climatique et villes africaines
    2 Topics
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  5. MODULE 2 : Pilier Atténnuation du PAAEDC
  6. Leçon 2.1 : Concepts clés de l’atténuation du changement climatique
    1 Topic
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    1 Quiz
  7. Leçon 2.2 : Introduction au pilier Atténuation
    2 Topics
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  8. Leçon 2.3 : Processus d’élaboration du PAAEDC pour le pilier Atténuation
    1 Topic
  9. Leçon 2.4 : Inventaire des émissions : émissions de GES
    4 Topics
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  10. Leçon 2.5 : Réalisation d’un inventaire de référence des émissions (IRE)
    3 Topics
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  11. Leçon 2.6 : Outils nécessaires à la réalisation d'un IRE
    2 Topics
  12. Leçon 2.7 : Définir des cibles d'atténuation
    2 Topics
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  13. Leçon 2.8 : Planification des actions d'atténuation
    2 Topics
  14. MODULE 3 : Le pilier Accès à l’énergie du PAAEDC
  15. Leçon 3.1 : Concepts clés de l’accès à l’énergie
    1 Topic
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  16. Leçon 3.2 : Introduction au pilier Accès à l’énergie
    3 Topics
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  17. Leçon 3.3 : Processus d’élaboration du PAAEDC pour le pilier Accès à l’énergie
    1 Topic
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    1 Quiz
  18. Leçon 3.4 : Collecte de données
    3 Topics
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  19. Leçon 3.5 : Développer une évaluation de l'accès à l'énergie (EAE)
    2 Topics
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    1 Quiz
  20. Leçon 3.6 : Définir une vision et des cibles relatives à l’accès à l’énergie
    3 Topics
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  21. Leçon 3.7 : Planification des actions pour l’accès à l’énergie
    3 Topics
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  22. MODULE 4: Le pilier Adaptation du PAAEDC
  23. Leçon 4.1 : Concepts clés de la l'adaptation au changement climatique
    1 Topic
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    1 Quiz
  24. Leçon 4.2 : Introduction au pilier adaptation
    2 Topics
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    1 Quiz
  25. Leçon 4.3 : Processus d’élaboration du PAAEDC pour le pilier Adaptation
    1 Topic
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    1 Quiz
  26. Leçon 4.4 : Réalisation d’une évaluation des risques et des vulnérabilités (ERV)
    1 Topic
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    1 Quiz
  27. Leçon 4.5 : Définition d’une vision d’adaptation et des cibles sectorielles
    2 Topics
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    1 Quiz
  28. Leçon 4.6 : Planification des actions d'adaptation
    2 Topics
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    1 Quiz
  29. MODULE 5: Étapes à suivre avant de mettre en œuvre votre PAAEDC
  30. Leçon 5.1 : Les prochaines étapes relatives aux actions prioritaires
    1 Topic
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  31. Leçon 5.2 : Catégorisation des actions visant à permettre d’accéder aux financements extérieurs
    2 Topics
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  32. Module 6 : Communication de votre PAAEDC
  33. Leçon 6.1 : Stylique de votre PAAEDC
    3 Topics
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  34. Leçon 6.2 : Communication de votre PAAEDC aux parties prenantes clés
    1 Topic
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  35. MODULE 7: Reporting de votre PAAEDC
  36. Leçon 7.1 : Introduction au reporting de votre PAAEDC
    3 Topics
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  37. Leçon 7.2 : Introduction au reporting relatif au pilier Atténuation
    4 Topics
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  38. Leçon 7.3 : Introduction au reporting du pilier Adaptation
    3 Topics
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  39. Leçon 7.4 : Introduction au reporting du pilier Accès à l’énergie
    3 Topics
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  40. Module 8 : Intégration de votre PAAEDC aux plans de niveau local existants
  41. Leçon 8.1 : Intégration de votre PAAEDC aux plans de niveau local
    1 Topic
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  42. CONCLUSION
Lesson Progress
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  • Dans le cadre de la CoM SSA, les inventaires de GES doivent suivre le Protocole mondial pour les inventaires des gaz à effet de serre à l’échelle des agglomérations (GPC) et remplir les conditions du Cadre commun de reporting (CCR) du GCoM.
  • Le processus d’élaboration des inventaires de GES pour les villes nécessite généralement beaucoup de données et de l’expertise en comptabilité des GES.
  • Pour beaucoup de villes en Afrique sub-saharienne, les données nécessaires à la réalisation d’un inventaire des émissions de GES sont soit inexistantes, soit difficiles d’accès et les ressources à la disposition des gouvernements locaux pour la réalisation d’un tel inventaire sont limitées.
  • Pour chaque secteur et sous-secteur (voir la leçon 2.3) les données d’activités doivent être rassemblées pour que toutes les sources d’émissions de GES soient prises en compte.
  • Les données d’activités locales sont toujours les meilleures et le premier choix pour les inventaires, mais elles sont rarement disponibles ou facilement accessibles. Dans ces cas, une option est d’utiliser les données indirectes.
  • Il peut être nécessaire d’ajuster l’échelle de portée des données locales comme des données indirectes pour estimer les émissions de GES attribuable au périmètre de l’IRE.

Données locales vs. données indirectes

Deux approches générales relatives aux données peuvent être utilisées par les villes (et d’autres régions infranationales) pour l’élaboration de leurs inventaires de GES :

1. Données primaires ou locales :

Cette approche implique de collecter les données directement à partir des sources d’émissions dans les limites de la ville afin de d’alimenter l’inventaire de GES. Bien que cette méthode permet d’obtenir les données les plus exactes et les plus spécifiques possibles, elle est souvent limitée par la disponibilité des données, le temps, les capacités ou les ressources nécessaires pour la collecte.

2. Données indirectes ou à échelle réduite :

Lorsque les données locales spécifiques ou données primaires sont indisponibles, les données indirectes peuvent être utilisées. Il peut s’agir d’informations tirées de procédés ou d’activités similaires se déroulant dans d’autres villes, ou de données dont l’échelle de portée a été réduite du niveau national au niveau local et qui ont été ajustées en fonction de la population locale ou les indicateurs économiques locaux.
  • Dans la pratique, il est vraisemblable que les villes combinent les deux approches, en fonction de la disponibilité des données pour chaque secteur de l’inventaire.
  • Pour beaucoup de villes d’Afrique sub-saharienne, la collecte des données primaires pour un inventaire de GES se heurte à des contraintes de ressources et de temps et n’est pas une grande priorité pour beaucoup de ces villes, qui ne sont pas de grandes émettrices de GES.
  • Dans beaucoup de cas, le premier inventaire de GES est une étape préliminaire utile à la préparation et à la mise en œuvre de plans et d’actions d’atténuation et il est utilisé pour identifier les lacunes à combler à terme en matière de collecte des données et en matière de capacités.

Comment ajuster l’échelle de portée des données

  • Revoir une échelle à la baisse présuppose que le volume des émissions de GES d’une municipalité est proportionnel à un facteur d’échelle donné, utilisé pour estimer la part des émissions de GES attribuables au gouvernement local comparativement aux émissions au niveau national ou régional.
  • Les facteurs d’échelle les plus courants sont le nombre d’habitants (le pourcentage du nombre d’habitants d’un pays qu’on retrouve dans une région) et le PIB (le pourcentage du PIB national généré dans une région).
  • On peut également utiliser des facteurs plus spécifiques si des données plus approfondies sont disponibles. Par exemple, si la fraction de la population utilisant la cuisson au feu de bois à l’échelle nationale et au niveau de la région est connue, il est possible de se servir de cette information comme facteur de réduction d’échelle pour ce qui est de la consommation domestique du bois de chauffe.

Quelles sont les meilleures pratiques en matière de collecte de données primaire et de données secondaires ?

Réaliser et actualiser un inventaire des GES est indissociable de la collecte des données, qui comprend le rassemblement de données existantes, la génération de nouvelles données et l’adaptation de données aux besoins de l’inventaire.

Ci-après, quelques principes de la collecte des données sous-tendant les bonnes pratiques :

  • Il est de bonne pratique de débuter les activités de collecte des données par un tri initial des sources de données disponibles.
  • Ceci processus doit avoir un caractère itératif afin de permettre l’amélioration de la qualité des données utilisées et il doit être guidé par deux principes :
    • Les données doivent provenir de sources fiables et robustes.
    • Les données doivent s’inscrire dans une période et dans une localisation géographique circonscrites au périmètre de l’inventaire et doivent être spécifiques aux technologies liées à l’activité examinée.
  • Le rapport d’inventaire national des GES d’un pays
  • Résultats des recensements nationaux et locaux
  • Rapports et données statistiques nationales et internationales
  • Les ministères et les services gouvernementaux au niveau local et national, pour les informations spécifiques à certains secteurs, p. ex. l’énergie, le transport, l’agriculture, etc.
  • Les services publics nationaux et les organismes de réglementation, pour des informations spécifiques à certains secteurs, p. ex. l’électricité et l’énergie
  • Enquêtes auprès des industries et des entreprises – pour des informations sur la consommation de carburant, la consommation d’électricité, la gestion des déchets, les émissions directes (PIUP).
  • Associations ou autorités locales, pour des informations spécifiques à certains secteurs, p. ex. autorités chargées de la gestion des déchets, associations de transporteurs.
  • Experts sectoriels/organisations de parties prenantes
  • Enquêtes auprès des ménages – pour des informations sur la consommation de carburant des ménages, la gestion des déchets, etc.
  • Articles d’universités et d’instituts de recherche
  • Agences de statistiques
  • Articles scientifiques et techniques dans des livres, revues et rapports sur l’environnement,
  • En général, il est préférable d’utiliser les données locales et les données nationales, plutôt que les données internationales, de même que les données provenant de sources publiques, soumises à un comité de lecture et de bonne réputation, qu’on peut souvent retrouver via les publications du gouvernement.
  • Il peut être nécessaire de générer de nouvelles données si les données d’activités recherchées sont inexistantes ou ne sauraient être estimées à partir de sources existantes. Ceci pourrait impliquer de procéder à des mesurages physiques, des échantillonnages ou des enquêtes.
    • Les enquêtes peuvent être la meilleure option pour la plupart des sources d’émission, étant donné les besoins en données personnalisées des inventaires de GES à l’échelle de la ville, bien qu’elles puissent être relativement coûteuses et prendre beaucoup de temps si elles ne sont pas correctement encadrées.
    • Les données collectées de cette manière sont qualifiées de données primaires, tandis que les autres données collectées sont des données secondaires.